
La privatisation de la FDJ reste toujours une question sensible aux yeux de l’État. Possédant 72 % des actions de la société, l’administration a du mal à laisser ce secteur dans le domaine du privé. Différents problèmes se posent, dont l’intégration de la nouvelle autorité de la FDJ à l’Arjel. Doit-elle ou non intégrer cette structure ? Telle est la question qui se pose.
Le gouvernement met la main à la pâte
Comme la Française des Jeux est très active sur les jeux de tirage au sort et cartes à gratter ainsi que les paris sportifs (depuis le 8 juin 2010), l’État doit être à la fois le régulateur et l’actionnaire de cette entreprise. Ce qui implique de nombreuses responsabilités. Donc, il est impératif que le gouvernement s’investisse plus que jamais sur la protection des joueurs contre la dépendance et le blanchiment d’argent. Ainsi, le ministre de l’Économie, Monsieur Bruno Le Maire travaille ardemment sur le renforcement de la régulation de ces jeux. Actuellement, la direction du Budget à Bercy gère cette situation. Cela dit, le travail ne fait que commencer. Une nouvelle forme d’autorité indépendante de régulation doit être mise en vigueur. Dans le cadre de cette nouvelle législation, les normes à appliquer restent à définir. D’ailleurs, c’est la raison pour laquelle le projet de loi Pacte doit se frayer un chemin légal pour la création de cette nouvelle autorité, par le biais d’une ordonnance.
L’Arjel semble en bonne voie
Par ailleurs, un inspecteur des finances et un conseiller d’État devront étudier cette nouvelle autorité en faveur d’un meilleur cadre de régulation. Seulement, le dilemme se pose. En effet, l’exécutif doit trancher sur une structure indépendante ou l’Autorité de régulation des jeux en ligne au regard de la nouvelle autorité de régulation. Concernant les rôles que joue l’Arjel, la libéralisation partielle des marchés de jeux en ligne (les paris hippiques, les paris sportifs, les jeux de cercle) est nettement plus valorisée par la Cour des comptes.
Quant à cette nouvelle normalisation, celle-ci devrait convenir à de nombreux opérateurs des jeux d’argent. Cette autorité est dotée non seulement d’un maquis réglementaire et de doubles tutelles ministérielles pour les quelques domaines anachroniques. Bien que cette nouvelle structure sur la privatisation de la FDJ, part d’un bon sentiment, les requêtes d’autres régulateurs de l’industrie de jeux vont sans doute affluer en raison d’une éventuelle montée en force de la compagnie de jeux de loterie.
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