La Suisse bloque l’accès à 50 plateformes de jeux de hasard supplémentaires dans sa stratégie de lutte contre le jeu illégal sur son territoire. Elle porte ainsi le nombre d’opérateurs blacklistés à 600.
50 plateformes de plus sur la liste
La liste des opérateurs de jeux de hasard délinquants s’allonge. Ceci est le fait des régulateurs du marché du jeu de hasard dans le pays. Il s’agit ici de l’idgenössische Spielbankenkommission, en abrégé ESBK, et de la Gespa. À eux deux, ils ont ajouté 50 plateformes de pari en ligne sur la liste noire des plateformes à bannir du territoire suisse.
Cette nouvelle liste vient compléter la grande liste noire dont le premier chapitre avait été ouvert en 2019. Cette année-là, les régulateurs suisses de jeux de hasard avaient opéré un raid virtuel en vue de neutraliser les opérateurs de jeu de hasard qui ne s’étaient pas gênés pour acquérir les autorisations nécessaires pour mener légalement leurs activités sur le territoire suisse. Depuis lors, l’opération ne s’est pas arrêtée, et les régulateurs s’assurent que les domaines internet de ces plateformes sont systématiquement bloqués par le fournisseur d’accès à internet après avoir été découverts.
Déjà plus de 600 opérateurs blacklistés
Les 50 plateformes de jeu de hasard neutralisées par les régulateurs suisses du jeu de hasard sont connues depuis quelques jours. Dans la liste, il y a de grands pontes comme Bet365, 562, ou encore Bahigo64. Dans cette même liste, il faut compter des opérateurs tels que Matchbook.com, csgoempire, Betadonis, escowin10, et cryptokitties. Sur la liste de l’ESBK, il y a 31 nouveaux noms. Deux de ces noms appartiennent à l’opérateur Bahigo, deux à Superbut Casino, cinq à Wild Tornado, et deux pour Playamo.
Aujourd’hui, la liste noire des régulateurs suisses compte déjà plus de 600 noms de domaines bloqués et en situation d’illégalité. En juin 2021, la liste de Gespa accueillait encore Topbet, Betnow, Mybookie, Sportsbet, Tigergaming, et 13 autres plateformes. Celle d’ESBK ajoutait 61 nouveaux sites hors-la-loi. Rappelons que pour proposer librement des jeux de hasard en ligne en Suisse, il faut avoir une licence.
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